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Remercier 🙌 Célébrer 👏

By Origine Humaine No Comments

Dans les confins de l’Amérique Latine, le rituel immuable de la Pachamama honore chaque année, au mois d’août, les bienfaits de la Terre.

Dans un élan de gratitude, les habitants respectent l’héritage ancestrale Inca et organisent collectivement des cérémonies d’offrande consistant à remercier la Terre de son abondance offerte aux Hommes, à reconnaître l’utilisation de ses ressources et à lui restituer en retour ses bienfaits en offrant de la nourriture, des breuvages et des fleurs.

Transposer dans nos vies occidentales contemporaines, nous adoptons les mêmes intentions et mécanismes de rituel :

  • Une envie d’exprimer sa gratitude en disant MERCI,
  • Une envie qui se matérialise aussi par écrit, une invitation, un présent, une chanson, une danse…,
  • Une envie de communiquer largement cette gratitude en la clamant sur les réseaux sociaux,
  • Une envie de partager et vivre collectivement ce sentiment de gratitude.

Aujourd’hui, c’est avec joie que je remercie chaleureusement mes partenaires technique et de cœur pour avoir contribuer à façonner encore plus précisément mon projet de vie Origine Humaine.

La citation d’Averroès que j’affectionne particulièrement illustre avec intensité et clarté l’idée que l’interdépendance des êtres permet de révéler le meilleur en chacun.e de nous :

 « L’homme a par nature besoin de l’aide des autres pour acquérir ses vertus ».

Et si j’en suis arrivée là, c’est aussi grâce à tout cet entourage aidant et supportant mon aventure entrepreneuriale.

La célébration c’est aussi l’idée de savourer l’instant présent pleinement, car demain la réalité reprendra son court et un site web n’est finalement qu’un site 😉 .

En prolongeant la réflexion au monde professionnel, j’ai en mémoire des évènements en entreprise fêtant des étapes clés d’un projet. Mes expériences ont démontré l’importance de prendre un moment pour remercier et célébrer avec son équipe, son département, un site ou encore tout un pays, les réalisations et les réussites.

Que cela soit en temps de croissance ou de décroissance, les organisations professionnelles tirent toujours profit de cet arrêt sur image pour reconnaître les efforts et les résultats, obtenus parfois au détriment de moyens ou de temps suffisants.

Epuisées comme la Terre, nos ressources ne sont pas infinies.

Et à l’instar du rituel de la Pachamama, il est nécessaire régulièrement de rendre une partie de ces « ressources » pour nourrir la confiance, la motivation, l’énergie, l’esprit d’équipe, la créativité, l’innovation, l’intelligence collective,…tous les ingrédients pour une croissance et un engagement s’inscrivant dans la durée.

Donc n’hésitez pas un instant à prendre ce moment qui se conjugue au présent afin de RECONNAITRE, REMERCIER et CELEBRER !

C’est à la fois le savourer et nourrir les actions de demain. Pourquoi s’en priver ?!

Vive la gratitude !

Au plaisir d’échanger.

Originellement vôtre, Bouchra Harkat

 

« Radical collaboration »​ : quèsaco ??

By Origine Humaine No Comments

Qui n’a pas déjà vécu ces faux semblants de collaboration ? Exemple : lors de projets stratégiques où les discours sont résolument orientés « one team » et qui s’avèrent au quotidien des calvaires de la relation inter-personnelle?

Disons le sans détour, c’est parfois les malentendus, les pré-carrés, les désaccords, la compétition…qui prennent le dessus ! Entre individualisme et management fuyant ou exacerbant les rivalités, nous avons vite fait de tomber dans les conflits.

Et pourtant, nous aspirons tous à des ambiances de travail où l’entraide et l’esprit d’équipe sont la donne.

Comment créer ce petit quelque chose qui fait toute la différence ? Vous savez ce liant qui va permettre confiance, bienveillance, résilience…

Nous le savons bien, cela ne se décrète pas : ça s’insuffle, s’alimente, se vit !

J’évoquais dans mon précédent article, sur la Raison d’être, la puissance de l’intelligence collective : en pratique c’est la capacité d’une communauté à faire converger intelligence et connaissances pour avancer vers un but commun, grâce à la qualité des interactions entre les membres et la synergie de leurs compétences, qui isolément prises peuvent être limitées ou insuffisantes.

 Ce concept est une des clés du succès pour réellement atteindre le sens originel du mot compétition.

 

Du latin competere, « s’efforcer ensemble à, chercher ensemble ».

La recherche simultanée par deux ou plusieurs personnes d’un même résultat est pourtant le salut de nos organisations de travail devenues de plus en plus complexes (fusion/acquisition, matriciel, multiculturalisme…) et où la recherche de relations constructives et performantes est devenue un facteur différenciant pour la réussite, la performance, le bien-être de chacun et permettant au passage de donner du crédit au fameux label « great place to work ».

Outre-Atlantique, cela fait des années que la collaboration radicale a fait ses preuves. De quoi s’agit-il ? D’une collaboration radicalement imposée, en mode autocratique ?

Que nenni !

Voyant le jour aux Etats-Unis, elle décrit une diversité d’actions de coopération permettant d’unir plusieurs personnes ou structures dans le but de co-créer / construire / réaliser…Et ceci que nous soyons alliés ou concurrents !

Wonderful, the world of co was born !! 😊

Nouvelle pratique de management, elle a été amplement diffusée par Jim Tamm, auteur américain d’un ouvrage de référence sur la collaboration radicale. Il explique que les entreprises ne mettant pas l’accent sur une collaboration interne de qualité, ne peuvent renvoyer à l’externe une image de performance et entretenir des relations clients de qualité.

Il est donc devenu stratégique de créer un environnement de travail dans lequel les relations sont saines, fluides et constructives, afin de répondre favorablement aux objectifs de performance.

Cette approche met à la fois l’accent sur ce qui se joue pour soi et dans sa relation à l’autre. C’est la combinaison des deux qui offre une multitude de possibilité de croissance relationnelle ou de conflit.

Jim Tamm dit que cela tient à chacun de nous de croître vers sa « zone verte » ou de rester dans sa « zone rouge ».

Et c’est dans l’observation macro de ces choix individuels que la maturité collaborative d’une organisation s’apprécie.

Mais comment évaluer sa propre contribution ? Jim Tamm a mis au point un outil servant à mesurer l’écart entre l’actuel et la cible au travers de 5 compétences venant nourrir la culture collaborative d’une organisation.

Pour ma part, je vous propose un simple exercice de réflexion. Restons en Amérique.

Je vous invite à méditer les 2 dimensions de la collaboration radicale au travers de 2 légendes amérindiennes qui contaient déjà les vertus du développement personnel et de l’unité :

La relation à soi et Les Deux Loups :

 

« Un soir, un vieil indien Cherokee raconte à son petit-fils l’histoire de la bataille intérieure qui existe chez les gens et lui dit :

 

Mon fils, il y a une bataille entre deux loups à l’intérieur de nous tous.

 

L’un est le Mal : C’est la colère, l’envie, la jalousie, la tristesse, le regret, l’avidité, l’arrogance, la honte, le rejet, l’infériorité, le mensonge, la fierté, la supériorité, et l’égo.

 

L’autre est le Bien : C’est la joie, la paix, l’amour, l’espoir, la sérénité, l’humilité, la gentillesse, la bienveillance, l’empathie, la générosité, la vérité, la compassion et la foi.

 

Le petit fils songea à cette histoire pendant un instant et demanda à son grand-père :

 

Lequel des deux loups gagne ?

 

Le vieux Cherokee répondit simplement : Celui que tu nourris. »

La relation aux autres et L’arc-en-ciel : 

 

« Un beau jour, toutes les couleurs du monde entier se mirent à se disputer. Chacune prétendait qu’elle était la plus belle, la plus importante, la plus utile, la préférée !

 

Elles se vantaient, à haute voix, chacune étant bien convaincue d’être la meilleure. Le bruit de leur querelle s’enfla de plus en plus.

 

Soudain, un éclair d’une lumière aveuglante apparut dans le ciel, accompagné de roulements de tonnerre. La pluie commença à tomber à torrents sans discontinuer.

 

Effrayées, toutes les couleurs se tapirent et se rapprochèrent pour chercher un abri les unes près des autres.

 

La pluie prit la parole :

 

«Stupides créatures qui vous battez entre vous, chacune essayant de dominer l’autre, ne savez-vous pas que c’est le grand esprit qui vous a faites toutes, chacune dans un but particulier, unique et différents ?

 

Il aime chacun d’entre vous, il a besoin de vous toutes. Joignez vos mains et venez à moi. Il va vous étendre à travers le ciel en un magnifique arc-en-ciel, pour vous montrer qu’il vous aime toutes, que vous pouvez vivre ensemble en paix. Comme une promesse qu’il est avec vous, et comme un signe d’espérance pour demain…» .

 

Ainsi, chaque fois que le grand esprit envoie une pluie pour laver le monde, il place l’arc-en-ciel dans son ciel, et quand nous l’apercevons-nous devrions nous rappeler qu’il veut que nous sachions, nous aussi, nous apprécier les uns les autres et le louer de notre merveilleuse complémentarité. »

Morale des histoires : nous sommes libres, en conscience, de progresser et de faire évoluer nos valeurs, ce que nous sommes. Nous sommes aussi responsables de nos dynamiques relationnelles : l’effet vertueux réside dans notre capacité à mobiliser notre énergie en faveur de la confiance, de l’entraide, de l’autonomie et de la responsabilisation, au lieu de la gaspiller dans des manœuvres égotiques et « politiques », de protections et de justifications en tout genre.

Inscrivons-nous donc dans un monde « de co », où coopération, collaboration, cohérence, cohésion, co-construction, co-création, co-réalisation, co-responsabilité,…deviennent à la fois la source et la résultante d’une volonté d’agir ensemble.

 

Et vous, quel loup choisissez-vous de nourrir ? Et comment votre couleur rentre en complémentarité avec celles autres ?

Au plaisir de partager avec vous.

Originellement vôtre, Bouchra Harkat

 

« Société à mission »​ : le sens du sens révélé par la raison d’être

By Origine Humaine No Comments

Il y a un peu plus d’un an, la France révise sa définition de l’entreprise pour y intégrer la notion d’intérêt social.

La loi Pacte offre ainsi une opportunité à chacune d’entre elles de rechercher sa raison d’être, de la comprendre et de l’incarner, et ceci au service d’une utilité publique. 

Post COVID 19, cette quête semble juste une évidence !

Quelle est la place des entreprises dans la société ? Quelles sont leurs responsabilités sociétales et environnementales ? Comment passer de l’entreprise exclusivement capitaliste à l’entreprise citoyenne ?

Un cheminement qui va au-delà de la politique RSE, de la marque employeur ou encore des fondations d’entreprise.

Un cheminement qui débute par la case introspection.

 » Introspection : observation, analyse de ses sentiments, de ses motivations par le sujet lui-même. »

En coaching, une technique a fait ses preuves pour aller sonder au plus profond de soi : celle du dialogue intérieur ou comment accéder à ses abysses.

Créée par Hal et Sidra Stone, psychothérapeutes américains, elle se base sur les travaux de Jung et des archétypes, et met en lumière que chaque individu a plusieurs « personnalités intérieures ».

En prenant le temps de les faire exprimer, c’est exprimer la raison d’être de chacune de ces personnalités et saisir le dénominateur commun les reliant les unes aux autres. Apprendre à connaître chaque partie de soi, c’est ouvrir la porte à la conscience de soi. C’est aussi cerner son identité dans sa globalité et sa finalité dans ce monde.

Pour ma part, avoir mis le doigt sur ce qui me faisait vibrer a été un formidable levier d’affirmation de soi dans mon aventure entrepreneuriale ! Sachant clairement ce qui m’animait et alignée avec mes valeurs, la mise en mouvement s’en est trouvée facilitée.

Transposé au monde professionnel, ce cheminement trouve un intérêt au travers du collectif, composé par une multitude d’individualités.

Impulser ce travail, c’est faire appel à l’intelligence collective et demander la contribution de tous. Partir des Femmes et des Hommes qui fournissent le meilleur d’eux même chaque jour, c’est reconnaître que l’histoire de l’entreprise est intrinsèquement liée à celles de ses salariés.

Mieux comprendre les dynamiques et les aspirations profondes de ce collectif, c’est raconter ce qui fait le sens de son existence pour ses salariés, ses clients, son écosystème, sa nation, le monde, l’univers !

Extraire l’essence de son existence, c’est tout simplement dire avec simplicité et authenticité ce qui motive sa mise en mouvement pour quelque chose de plus grand que soi !

Et vous, quelle est votre raison d’être et comment l’avez-vous révélée ?

Au plaisir d’échanger avec vous.

Originellement vôtre, Bouchra Harkat

 

Origine Humaine Rong H

L’entretien professionnel et le bilan à 6 ans, c’est en 2020 : le retour !

By Origine Humaine No Comments

Encore 4 mois pour conduire vos entretiens professionnels, accompagner le développement de vos collaborateurs et par extension celle de votre organisation.
Besoin d’une piqûre de rappel ? Sans revenir sur l’intégralité du précédent post de février dernier, quelques repères pour agir avec efficacité et dans les temps !

Infographie – L’entretien professionnel et le bilan à 6 ans, c’est en 2020 : le retour ! 

 

Je choisis d’être positive

By Origine Humaine No Comments

L’intégralité de « La Philosophie de la vie  » , du poète libanais Ylya Abû Mâdhî.

Une ode à la vie, à l’optimisme !

Bel été à tous.

Originellement vôtre, Bouchra Harkat 

 » Toi qui te plains alors que tu ne souffres de rien, qu’en sera t-il de toi si tu venais à être malade ?

 Le pire des criminels sur terre est celui qui recherche la mort avant l’heure du trépas ;

 Tu ne vois que les épines dans les roses et tu es aveugle aux perles de rosée qui les couronnent ;

Il n’y a pas plus lourde charge sur cette terre que celui qui pense que la vie est un poids dur à porter ;

 Celui dont l’âme ne recèle aucune beauté, ne voit rien de beau dans l’existence ;

 Il n’y a pas pire malheureux que celui qui trouve la vie amère et qui pense que les plaisirs sont superflus ;

Profite de chaque matin tant que tu es vivant et ne crains pas de le voir disparaître avant que tu ne disparaisses ;

Et si un souci vient troubler ton esprit, cesse de l’entretenir afin qu’il ne puisse durer longtemps ;

‎Demande à jouir de la vie comme les oiseaux qui, lors de la grande chaleur, cherchent un épais ombrage ;

 Apprends de la nature, l’amour de la nature et laisse aux autres les commérages ;

 Celui qui cherche des censeurs sévères en trouvera à chaque instant chez toute personne ;

 Sois comme un rossignol qui chante dans son nid et qui, bien qu’enchaîné, se soucie peu de ses liens ;

 Sois comme un ruisseau qui coule abondamment et arrose les champs sur chacune de ses rives ;

À l’aube, sois comme la brise qui tantôt hume le parfum des fleurs et tantôt y dépose ses baisers ;

Malgré la nuit, sois un astre qui tient compagnie aux forêts, aux fleuves, aux plaines et collines ;

Et non une nuit obscure qui, détestant tout le monde, jette sur les gens un sombre voile ;

Toi qui te plains alors que tu ne souffres d’aucun mal ;

Sois beau et tu verras que la vie est belle. « 

« La Philosophie de la vie  » , du poète libanais Ylya Abû Mâdhî.

« Semer pour récolter »​, les valeurs patience et travail à l’honneur

By Origine Humaine No Comments

Le monde agricole connaît bien cette adage, au sens propre comme au figuré ! 

Le paysan profitera de sa « richesse » au prix d’un labeur conséquent soumis aux aléas de la vie.  Le dictat du tout de suite, maintenant, n’a pas sa place… Sa richesse est le résultat de l’effort et de la patience. 

Ces derniers mois, je n’ai pas arrêté d’employer cette expression : « 2020 est une année clé pour moi ! Je dois semer pour espérer récolter… ». Et boum ! Le COVID 19 a mis à plat tout mon plan d’actions, mes projections, mes rêves…Je n’ai pas semé, quelle va être ma récolte ? Bien évidemment, nous sommes nombreux à connaître exactement les mêmes déboires.

Seulement je ne pouvais me contenter de ce constat et ne rien faire. 

Mon parti-pris : créer de la valeur autrement. 

Comment ? 

  • J’ai consommé avec boulimie les webinaires gratuits à foison de ces derniers mois, engrangeant ainsi de nouvelles connaissances. 
  • J’ai investi du temps et de l’énergie dans la construction de mon site internet.
  • J’ai également contribué à ma manière à cette situation inédite, en offrant des coachings solidaires aux professionnels ressentant le besoin d’être écoutés, de déposer des émotions, de s’inscrire dans une démarche réflexive pour se recentrer et préparer la suite.

D’ailleurs, je vous livre un instant coaching qui a résonné en moi. Lors d’une séance, un client évoque la fable indienne du porteur d’eau et des deux jarres.

L’une d’elle est percée et l’autre intacte. Quand l’une déverse la moitié de son eau en chemin, l’autre toute fière conserve l’intégralité. La jarre abîmée, se sentant coupable de ne pas remplir sa fonction, présente ses excuses au porteur. Ce dernier bien conscient de cette perte d’eau avait pris le parti d’en tirer profit en plantant des semences tout au long du chemin emprunté. Ce qui a permis à la longue de faire éclore de magnifiques fleurs.

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Moral de l’histoire : nous pouvons toujours tirer parti d’une « faiblesse » et ainsi créer de la valeur. 

Et vous, qu’est-ce que vos « faiblesses » ont permis de faire fleurir?

Au plaisir d’échanger avec vous.

Originellement vôtre, Bouchra Harkat 

Le Kintsugi

By Origine Humaine No Comments

Le Kintsugi, l’art de la résilience et de l’apprentissage.
Et vous, comment la philosophie du Kintsugi vous permettra d’être et de faire mieux demain ?

#résilience #apprentissage #organisationapprenante #transformation #originehumaine

La situation inédite, mondialement vécue au même moment, m’a conduite à me questionner comme tout à chacun sur le sens de ce qui nous arrivait.

 « C’est quand même incroyable et terrible à la fois ! Qui aurait prédit une telle chose ? … J’espère que nous saurons tirer des enseignements pour faire autrement demain… ».

Des banalités partagées avec et par des milliers et des milliers de personnes.

Post-confinement, le faire autrement prend un autre sens, les stigmates du passé sont là, héritage que nous ne pouvons balayer d’un revers de la main.

Alors comment faire pour que demain soit meilleur et emprunt d’une réelle volonté de changement et de renouveau ?

Je vous propose un détour en Extrême-Orient à la découverte du Kintsugi

Art japonais consistant à réparer des objets cassés, sur la base de l’existant, il sublime les fêlures pour rappeler d’une certaine manière ce passé, accepté, et sur lequel est tiré force et détermination.

Allégorie de la résilience, le Kintsugi évoque aussi par analogie la capacité à apprendre de ce vécu, à capitaliser sur les échecs, sans les omettre, et à faire mieux.

En se projetant dans les organisations professionnelles, c’est se donner la possibilité de devenir une organisation apprenante pour chaque individu, apprenante pour le collectif et transformante pour l’organisation.

Car finalement, que nous enseigne cette crise sanitaire ? Que nos excès en tout genre, la course effrénée au profit et à la performance, au détriment du bien commun, d’une responsabilité sociétale et environnementale, voire du respect élémentaire de l’Humain …nous ont littéralement brisé.

Demain sera donc à reconstruire sur ces fractures, pour se remémorer notre ancien nous et sortir plus fort grâce aux apprentissages et décisions de renouveau que nous déciderons d’appliquer, d’incarner pleinement.

Comme l’or, un des matériaux servant à restaurer les objets brisés, l’éveil des consciences permettra de révéler toutes la force et la beauté de l’intention, de la promesse que nous nous faisons pour façonner notre monde, vers un demain plus radieux et respectueux du vivant, à la fois humain, animal et végétal.

Et vous, comment la philosophie du Kintsugi vous permettra d’être et de faire mieux demain ?

Au plaisir d’échanger avec vous.

Originellement vôtre, Bouchra Harkat

© Origine Humaine 2020