C’est le printemps 🌸, période de renouvellement de la nature 🌳, bourgeonnement et floraison des plantes 🍓, le retour des animaux migrateurs 🐤, le réveil de ceux en hibernation 🐾…
Frédéric Hudson, dans sa célèbre roue, identifie cette saison au « Soi passionné », où l’énergie positive permet d’explorer et d’expérimenter 🤩
Et bien à la fois dans ma propre phase de renouveau et dans l’envie d’offrir du renouveau au sein de vos organisations, j’ai le plaisir de vous présenter 2 nouvelles offres d’accompagnement : 🐛 Le parcours individuel « Butterfly » 📣 Le parcours collectif « Notre voix au chapitre ! »
L’un pour accompagner en profondeur et permettre une métamorphose, l’autre pour libérer la puissance de vos équipes.
Finalité ? ✔️ Redonner du pouvoir d’agir pour chaque individu, au profit de toute l’organisation 👊
Curieux d’en savoir plus ? Un projet individuel ou collectif dans les tuyaux ? Je serai ravie d’échanger avec vous pour personnaliser la solution, car le sur-mesure est ma signature !
🌞 2021 Une année sous le signe du Renouveau et de l’Abondance sous toutes ses formes ! 🌞 2022 Une année sous le signe du Renouveau et du Réenchantement !
La lettre R ✔️pour Respirer à pleins poumons, ✔️ Se Recentrer sur nos essentiels, ✔️ Rendre ce qui a été pris en excès, ✔️ Réviser nos cadres de références, nos trajectoires, ✔️ Renforcer nos atouts, nos liens, ✔️ Rassembler pour être unis.es face aux enjeux de demain, ✔️ (se) Réinventer pour des lendemains plein d’espoir. …
La lettre R, comme l’Air, ➰ qui nous oxygène, ➰ qui sonne comme une mélodie, ➰ qui donne l’apparence de…ou encore laisse planer une ambiance singulière.
😀 Je vous souhaite de tirer profit de votre « Air » – « Ere » pour Révéler, Réécrire votre histoire, celle qui vous permettra de vivre un 2022 radieux ! 🌻
Photos personnelles – le Sultanat d’Oman, un moment merveilleux de Ressourcement ! 1- Jebel Shams, 2- Nizwa, 3- Péninsule du Musandam, 4- Wadi Shab
👍 Soyez tenace dans la lecture : 2ème paragraphe, deuxième partie de phrase. Cela ne saute pas aux yeux, mais c’est bien accordé. 🤩 Youhouuuu !
C’est une bonne nouvelle pour toutes les entreprises de plus de 50 salariés ou moins (oui vous êtes aussi concernées par cette obligation, même si la sanction financière ne sera pas appliquée) pour : ✔️ Offrir un moment privilégié à vos salariés pour faire le point sur leur carrière et leurs aspirations professionnelles, ✔️ Partager votre vision entreprise et renforcer l’engagement salarié, ✔️ Aligner le développement des compétences aux orientations stratégiques de votre organisation.
L’entretien professionnel n’est pas qu’une obligation légale, c’est surtout un formidable outil de reconnaissance, de valorisation et de développement. Mes interventions des derniers mois sur le sujet ont confirmé la valeur ajoutée de la démarche, aussi bien du côté des salariés que de la direction.
🧐 Qui se priverait de ce formidable levier de mobilisation et de fidélisation ?
Dirigeants et DRH, n’hésitez plus à donner la priorité à la relation et au développement de votre richesse Humaine, elle est bien la source de toutes valeurs. 🌞 A votre disposition pour évoquer vos besoins d’accompagnement.
J’ai régulièrement entendu dans mon entourage l’affirmation suivante » si tu ouvres une porte à quelqu’un, une porte s’ouvrira pour toi ».
Tous.tes maximes, fables, proverbes, contes et chants renferment des messages sociologiques pour « éduquer », « éveiller », « éclairer » les êtres, sur soi-même, sa relation à l’autre et s’orienter dans la vie.
Ce qui nous différencie principalement des animaux, ce sont les mots, les concepts, notre capacité à les maîtriser, les comprendre pour tenter de voir la réalité telle qu’elle est et s’affranchir ainsi de la perception des autres. Penser par soi-même et faire preuve de discernement sont des facultés somme toute à la portée de tous. Et pourtant, « l’esprit discerne et choisit, mais c’est l’âme qui insuffle” (de Vauvenargues).
Trop souvent, nous nous laissons influencer par la pensée dominante, les raccourcis et biais cognitifs qui « facilitent » et réduisent les circuits de compréhension de notre monde. Le mode automatique de notre cerveau est nécessaire dans notre quotidien et permet de traiter rapidement le connu. Le mode adaptatif de notre cerveau est quand à lui source d’évolution et de progrès, car il prend le temps de comprendre, d’analyser, d’apprendre pour trouver des réponses aux nouvelles situations. Bons nombres de nos conflits de valeurs, relationnels… viennent de notre représentation de la réalité, et questionne notre capacité à s’ouvrir à la difficulté et à l’inconnu. Essentiel, puisque « La carte n’est pas le territoire ».
Chacun a sa part de responsabilité, et sans dévoyer le mot, il s’agit de se porter garant de ses intentions, de ses paroles, de ses promesses en répondant de ses actes. Car in fine, qu’est ce que des mots sans actes ?
Dans les organisations, nous avons tous en tête ces chartes, manifestes prônant les valeurs, la raison d’être, la mission, le rêve…et qu’en est-il de l’expérience vécue ? Parfois de manière inconsciente, maladroite, les paroles et comportements vont à l’encontre des intentions affichées. Parfois de manière moins inconsciente, ces mêmes paroles et comportements révèlent le manque de congruence.
J’ai souvent à l’esprit un célèbre proverbe d’Afrique du Nord « suivre le menteur jusqu’à sa porte » : en clair, même si a priori l’histoire est cousue de fil blanc, donner le bénéfice du doute et laisser la chance à autrui de prouver ses dires.
Et comme « le remède au dire est dans le faire » (adage Touareg), observons, faisons des feedbacks constructifs et accompagnons. Car une volonté sincère trouvera toujours une voie pour révéler et rendre réalité ses intentions.
Donc, de porte en porte, laissons nous guider par nos expériences, nos émerveillements comme nos déceptions, afin de nourrir nos vécus de sensations, émotions et pensées pleinement humaines.
C’était le week-end passé, une amie qui ne comprenait pas pourquoi et comment Siri s’était déclenché. D’ailleurs, elle n’a jamais utilisé l’assistance vocale et ne sait même pas comment l’activer.
Nous sommes connecté.es malgré nous et « à l insu de notre plein gré « .
XXIème siècle, l’ère de l’intelligence artificielle et des big data, offre un univers qui paraît sans limite pour l’hyper connexion. Les objets connectés en tout genre permettent de contrôler, piloter et commander, juste avec un doigt ou sa voix, les produits de nos quotidiens. Du portail de son garage au robot à cuisson, en passant par son coach sportif virtuel (qui vous connaît mieux que vous-même 😉 !) la voiture sans chauffeur et les vêtements, tout y passe.
C’est à la fois fascinant et questionnant.
La technologie nous donne accès à un nouveau monde où les données analysées, croisées et partagées à la vitesse de la lumière permettent plus de sécurité, de maîtrise, de savoir.
De savoir…avons-nous réellement besoin d’en savoir autant ?
La priorité est donnée à la data et les avantages sont évidents. Et en même temps je ne peux m’empêcher de demander au détriment de quoi ?
Vous me voyez venir : de la connexion HUMAINE ?
Depuis plus d’un an, nous avons tous pris conscience de notre besoin vital de lien social. C’est avec frénésie que nous attendions cette journée du 19 mai pour envahir les terrasses!
Ce besoin vital trouve son origine dans les premiers instants de notre existence.Eric Berne, psychiatre et fondateur de l’analyse transactionnelle, identifie dans son approche dès besoins fondamentaux, appelés soifs, et l’une d’entre elles est celle de la reconnaissance, qui consiste à confirmer son existence et qui prend naissance dans le regard de la mère allaitante (aujourd’hui les pères avec le biberon).
Nécessité biologique et psychologique, nous priver de cette soif, c’est alors nier notre existence. Par extension, nous ne pouvons souffrir de ne pas être connectés les uns aux autres, le regard d’autrui est viscéral et conforte notre humanité.
Je partage avec vous une expérience de connexion assez incroyable, vécue sur 8 semaines continues : le pouvoir du 8.
Tiré du livre de Lynne Mc Taggart, l’auteure nous initie à la science des intentions, attestant qu’il existe depuis toujours un champs d’énergie reliant toutes choses (des océans à l’espace).
Au sein d’un groupe composées de 8 personnes, les rencontres ont pour finalité de guérir autrui, de transformer sa vie et de mutualiser les énergies en faveur de chacun.e.
Inscrit dans une dynamique à la fois individuelle et collective, l’expérience a permis de poser sa conscience sur ce qui fait l’essentiel de chacun.e et de mobiliser sa pensée positive pour faire que cela soit. Oui soit, au présent, déjà là et dans la pleine satisfaction d’être dans le juste pour soi.
Puissant.
Ceux et celles qui me connaissent vous diront que je suis une cliente « difficile » en la matière. 😅 Le rationnel a toute sa place dans mon mode de fonctionnement !
Et bien, je dois avouer avoir vécu des moments à la fois touchants, émouvants et … marrants. Tout ça à la fois.
Tout ça à distance (la visio a permis la rencontre, la création et le renforcement du lien d’un continent à un autre, étant donné nos localisations – France, Allemagne, Maroc et Canada).
Tout ça en étant dans le cœur et l’attente impatiente des rendez-vous du lundi soir.
Et c’est au travers de cette expérience que j’ai émis l’hypothèse que synchronicité et sérendipité partageaient finalement cette connexion à un tout visible et invisible.
Car tout ce qui existe est connecté.
Et vous, comment souhaitez-vous vivre votre connexion aux autres ?
Au plaisir d’échanger.
Originellement vôtre, Bouchra Harkat
PS : j’oubliais ! La transposition dans le monde professionnel est tout aussi vraie. Chaque collaborateur est lié à un autre, quelle que soit sa position dans la hiérarchie (dirigeant et ouvrier compris, il n’y as pas de super/sous personne). Une organisation est en lien avec son écosystème composé de ses clients, fournisseurs, partenaires et institutionnels. Et tout ceci se décline au niveau local, national et mondial. Nous sommes définitivement tous connecté.es 😉.
« Le non-agir asiatique, observer avec attention les retours de nos actions pour non point imposer notre volonté, mais plutôt nous adapter à ce que le monde nous renvoie comme feedback », dixit Martine.
👍 Merci Martine Péan d’avoir proposé ce sujet en janvier dernier et ainsi poursuivre le tour du monde de la richesse Humaine !
J’ai découvert cette philosophie chinoise invitant au « non-faire » et cela a fait écho à des précédentes réflexions : ➿Le niksen, concept venant des Pays-Bas et se résumant en 3 mot : « ne rien faire », ➿Le pouvoir d’agir, en conscience, pour être acteur de sa vie. ==>Similitude avec l’un, contradiction avec l’autre ?
… »Wu wei », littéralement, « ne rien faire mais, de sorte que, rien ne soit pas fait »… Hum hum, mystérieux, pour ne pas dire obscure.
🌟Pour faire toute la lumière, un article de 3 min montre en main de Nic Ulmi !
Vous n’allez pas être déçus : c’est évidemment profond, empreint de sagesse ancestrale et éclairé des neurosciences, grâce au canadien Edgard Slingerland (Trying Not To Try).
«Wu wei», l’art de réussir sans essayer. Un état de grâce dans lequel l’action s’accomplit par enchantement, sans le concours de la volonté: tout le monde l’a vécu, personne ne sait y retourner… Entre Confucius, taoïsme et neurosciences, le philosophe Edward Slingerland trace un chemin. «
« La meilleure manière de prédire le futur c’est de le créer » Abraham Lincoln.
Un futur qui s’écrit au présent.
➰Parfois, nous avons besoin de faire le tri, tête et cœur.
➰Parfois, nous avons besoin de mettre du corps à nos rêves.
➰Parfois, nous avons besoin d’être confronté à nos propres incohérences.
Pour que ce chemin soit vertueux et serve ce futur désiré, un cadre sécurisant est nécessaire, dans lequel :
✔️Le pouvoir d’être soi est permis, pleinement
✔️Le pouvoir d’agir est stimulé, sans jugement.
🧐Un outil?
Le #coachingprofessionnel : efficace, pertinent et accessible à tous. Un outil où la démarche réflexive sert la clarté, l’autonomie et la responsabilisation.
Une école de qualité, délivrant une formation certifiante. Car l’accompagnement individuel, des équipes et des organisations imposent professionnalisme et amélioration continue.
Merci à toute l’équipe pédagogique et aux promotions accompagnées pour la confiance accordée!
🦄 Ouverture vers l’imaginaire, clé de notre subconscient. Le langage analogique a ce pouvoir de nous transporter vers un univers où l’évidence s’impose avec force et clarté.
Une envie de revenir sur le célèbre « Petit Prince », conte philosophique, nous projetant dans un univers où l’innocence et la spontanéité provoquent réflexions et émotions, enchantées.
Avril 2021, le « Petit Prince » fête ses 75 ans et diffuse toujours son message humaniste ! Pour une découverte ou une revisite express de 5 leçons de vie, je vous invite à lire un article du huffpost, datant de 2016 de Marine Le Breton et toujours d’actualité par sa justesse d’analyse.
⭐ Ma leçon préférée ? Il vaut mieux choisir avec son cœur.
⭐ La transposition envisagée en entreprise ? L’intuition a toute sa place en entreprise et « serait plus efficace dans la prise de décision qu’une approche analytique […] Celui qui connaît bien son domaine d’expertise prendrait de meilleures décisions quand il décide « avec ses tripes ». «
« Le succès consiste à aller d’échecs en échecs sans perdre son enthousiasme » – Winston Churchill
N’est-ce pas une vision positive de l’échec ?! 101% anglo-saxonne.
Car on ne peut pas dire qu’en France nous partageons les mêmes perceptions et représentations de l’échec. Stigmatisantes à 101% et nous infligeant honte pour l’éternité.
Vous trouvez-cela un poil exagéré ? Et pourtant.
Sans revenir sur la culture judéo-chrétienne, terreau de nos perceptions et représentations, nous avons enregistré au travers de nos sens (perceptions) et dans notre inconscient les conséquences de l’échec. Un faux pas.
Et pour accentuer l’effet, nous avons intégré, dans la partie consciente de notre cerveau, les représentations attestant que l’échec n’est pas acceptable et synonyme d’incapacité.
Perceptions et représentations sont rationalisées et servent de grille de lecture à nos agissements et réalisations. Elles transmettent de manière instantanée l’évaluation d’une action : échec ou réussite. Comme des marqueurs, nous sommes soumis.es à ces repères culturels, programmés dans notre Etre (corps et tête).
C’est ainsi que la notion de l’échec vient directement mettre à mal notre Estime de soi, c’est-à-dire notre personne, nous renforce et nous enferme dans nos croyances limitantes.
Cette version péjorative typiquement française est institutionalisée depuis notre tendre enfance : le système scolaire a durant des années réduit chaque élève à l’erreur. Et pour parfaire le malaise, la notation décroit au regard du nombre d’erreurs (il est juste impensable d’encourager les bonnes réponses, puisque la perfection est de mise) et les commentaires parfois sanglants enfoncent le clou.
En entreprise, les mêmes schémas ont été reproduits.
La valorisation de l’échec est pourtant à la base de notre développement humain : nous marchons car nous avons su nous relever encore et encore jusqu’à maîtriser le mouvement. N’est-ce-pas ?
Les logiques entrepreneuriales outre-Atlantique ont intégré cette logique organique et ont permis le droit à l’erreur, le test & learn, l’expérimentation, le rebond…les success stories de Steve Jobs ou encore de Walt Disney ont inspiré le monde et prouvent que le succès est avant tout une affaire d’expérience, d’échecs et d’enseignements.
Que faire pour réellement adopter ce modèle de pensée et d’agir ? Nous sommes sans cesse confronté.es aux ambivalences de nos systèmes qui affichent le droit à l’erreur (Permission) sans pour autant offrir un cadre réellement propice à l’échec et à l’apprentissage (Protection). C’est pourtant sur la base de ces 2 principes que le progrès et la réussite peuvent être possibles (Puissance).
Nous sommes à l’origine du cadre et des règles du jeu, nous sommes alors en mesure de les modifier, en conscience, afin de se libérer de nos chaînes mentales et ouvrir le champ des possibles.
Comment ? En donnant la priorité au collectif. En favorisant l’intelligence collective, le partage d’expérience, la libération de la parole, la co-construction de solution…nous invitons les individus à s’inscrire dans une relation féconde à l’autre et à soi et à évoluer ensemble sans jugement.
Vous souhaitez expérimenter le concept ? Envie de vous mettre en mouvement ? Je vous propose de découvrir l’atelier collaboratif « Notre voix au chapitre » !
Confronté.es à des environnements VUCA (acronyme anglais – volatility, uncertainty, complexity and ambiguity), nous vous en demandons de plus en plus, encore et encore.
Mais alors, pourquoi une telle fascination autour de cette position ?
Souvent considérée comme la voie royale pour une réussite professionnelle et sociale, il était / est de bon ton de finir sa carrière en étant « Chef.fe ».
Symbole de réussite, la position s’accompagne des signes de reconnaissance associés : pouvoir, bureau, place de parking attitré (oui oui c’est toujours d’actualité), salaires et avantages sociaux…
En contrepartie ? Il est demandé de manager (prononciation française).
Du verbe anglais « to manage », dérivé à la fois du verbe italien « maneggiare » – lui-même issu du latin manus qui signifie contrôler, manier, avoir en main – et du mot français manège, au sens « d’entraîner un cheval en le dirigeant avec la main ».
C’est donc Encadrer – Diriger – Organiser – Contrôler – Evaluer, mais aussi Déléguer – Accompagner – Développer – Animer – Communiquer – Motiver – Fidéliser – Coacher… La liste est longue et s’enrichit au fil des années pour prendre en compte l’évolution sociétale.
Au travers de 3 positions – Manager, Collaboratrice, DRH – j’ai observé et vécu la complexité du rôle :
Pas toujours évident d’être un bon manager pour tous, de concilier les enjeux organisationnels et la réalité terrain, et avec en prime de vivre la solitude qui accompagne l’ascenseur professionnel.
Pas toujours évident de vivre la matrice cumulant un N+1, N+2 et des managers fonctionnels. Pour ma part j’ai eu jusqu’à 5 managers, avec des intérêts qui n’étaient pas toujours convergents.
Pas toujours évident d’accompagner des managers à la fois en besoin de réactivité et de liberté face au cadre législatif, aux procédures… et en besoin de soutien et de conseil pour faire face aux enjeux multiples de leur fonction.
Nous pouvons à la fois reconnaître la capacité d’un manager à donner le cap, à clarifier les objectifs, à être juste et bienveillant, à faire confiance, à motiver, à valoriser et à faire évoluer, comme dénoncer sa tendance à imposer sa présence, son surcontrôle, son expertise, son manque d’équité et de reconnaissance, sa capacité à récupérer les « lauriers » …voire à faire peur.
Au-delà de l’affection que l’on porte ou pas à son manager, même les plus critiques n’auront rien à redire si l’exemplarité, l’équité, l’écoute, la présence, l’empathie & l’exigence sont au rendez-vous.
Vous allez me dire :
« Hey ça fait beaucoup?! ».
En effet, et ce sont des fondamentaux pour être reconnu.e comme un bon manager même si il/elle ne fait pas l’unanimité sur le plan affectif.
Le grand piège ? Se sentir tout puissant, penser détenir toute la vérité, donner la priorité à ses objectifs personnels au détriment de l’équipe, ne pas reconnaître ses erreurs, diviser pour mieux régner…
Pour l’éviter, la remise en question, la capacité à douter et surtout à jouer collectif et au service de l’intérêt général sont des bons garde-fous.
Avez-vous déjà croisé des managers visionnaires, inspirants, dans le « care » ? Ou plutôt des managers égocentriques, killers et cow-boys ? Comme dans les toutes fonctions, il y a de tout, l’entreprise étant le fidèle miroir de la société. Chacun son style.
Ce style de management est en fait la traduction de nos préférences comportementales et de communication, combinées au caractère de la personne, superposées de ses masques sociaux… Pour y voir plus clair, je partage l’approche #ComProfiles qui définit 4 grandes catégories, basées sur ses préférences comportementales et de communication :
Le manager rassurant, soutenant, bienveillant,
Le manager innovant, explorateur, créatif,
Le manager structurant, organisant, pilotant,
Le manager visionnaire, conquérant, inspirant.
« Mince lequel adopter ?! »
Bonne nouvelle : il n’y a pas de bon ou mauvais style.
Le truc ? Adopter le style en cohérence avec le contexte et en étant centré vers l’autre.
Comment ? En développement sa conscience et connaissance de soi pour sortir de ses automatismes en situation de survie et en faisant preuve d’intelligence situationnelle pour un retour à la croissance relationnelle.
[Pour les curieux, vous pouvez découvrir gratuitement des éléments de votre profil de communication en complétant un court questionnaire : c’est par ici.]
« Non mais faut arrêter le délire, c’est in fine devenir un super-héro ! »
Et bien c’est surtout tirer profit du chemin parcouru pour s’inscrire dans une logique « test & learn », pour peaufiner sa pratique, apprendre à se connaître, à saisir la complexité de l’être humain, pour ajuster ses interactions et (s’)offrir une expérience enrichissante et porteuse de sens en accord avec son identité managériale. Ce n’est donc pas la destination – le statut qui compte, mais bien le voyage, que dis-je le périple ! 😉
A l’instar d’Ulysse, qui durant 10 ans, a navigué de terre en terre, a bravé les obstacles, des personnages mythologiques effrayants et redoutables de malice…
Qu’est ce qui fait la beauté de ce célèbre récit grec ? Son dénouement ? Que nenni! L’intérêt réside dans l’histoire de chaque escale et dans son intrigue, nous tenant en haleine et dans les stratagèmes mis en place pour s’en sortir, mêlant audace, courage, intelligence et compassion.
Et bien il en va de même pour tous les managers en devenir : la destination importe peu, l’aventure managériale et ses accomplissements sont les enseignements fructueux d’une telle position.
Passer d’une position d’Expert, maîtrisant un art technique, à une position de Manager, maîtrisant la relation Humaine, requiert introspection, dépassement de soi, voire transformation. Et j’ose une pincée de courage pour faire face aux difficultés rencontrées et ainsi renforcer sa résilience.
Je ne résiste pas à préciser que manager c’est aussi le faire avec ménagement. C’est-à-dire avec mesure, modération dans sa conduite et sa communication à l’égard des autres et respect.
« Car qui veut voyager loin ménage sa monture ! » – Racine –
Au plaisir d’échanger.
Originellement vôtre, Bouchra Harkat
Psst: Pour partir à l’aventure,Origine Humaine propose un accompagnement sur-mesure au travers d’un programme de formation-action intitulé« L’Odyssée du Manager ». Ben oui 😉